Tramway : Le MoDem veut un référendum pour décider de l’avenir du projet

Après les [récents déboires du projet->https://b25000.net/Transports-Le-tramway-devra-se,486.html] de TCSP, le MoDem semble exaspéré de voir un dossier dont les coûts annoncés vont augmenter avant même le premier coup de pioche.

Pour rappel, au cours d’une réunion État-Agglomération-Ville organisée lundi 5 octobre 2009 en Préfecture concernant l’examen du dossier d’utilité publique du tramway, le Préfet de Région a donné un avis défavorable aux modalités d’alimentation du futur tramway dans certaines portions de rues du centre ancien de Besançon, en particulier sur la présence de lignes aériennes de contact (LAC), avis qu’il avait préalablement adressé au Président du Grand Besançon le 2 octobre dernier.

Cette dernière action contre le projet est la goute d’eau qui a sans doute poussé Philippe Gonon, conseiller municipal et conseiller communautaire (CAGB) MoDem, a réclamé un référendum.

{{Voici son communiqué :}}

Depuis de nombreuses années ( l’idée a été lancée en 2000) , la question du futur TCSP a déclenché de nombreux débats dans les instances locales .

La décision de le réaliser a été prise en 2005 par la communauté d’agglomération.

Projet complexe par sa technicité, projet difficile devant la configuration géographique de la ville, projet qualifié de « pharaonique » en terme de coût …. ce chantier va profondément modifier la vie de l’agglomération et engager les finances locales pour au moins 20 ans.

Ce projet gigantesque est le plus grand et le plus onéreux des chantiers jamais lancé par la CAGB et la ville de Besançon il frôlera, voire dépassera les 300 millions d’euros.

C’est aussi un projet parsemé d’embuches qui risquent de faire exploser le coût initial annoncé et qui génèrent de nombreuses interrogations.

Récemment, le préfet de région a donné un avis défavorable à l’alimentation aérienne de ce TCSP : il faut revoir la copie au dernier moment en octobre 2009 !!!

Les ouvriers d’Alstom Ornans s’interrogent sur les déclarations récentes du directeur du projet qui pourraient conduire à une non sélection de ce constructeur régional si important pour notre économie.

Nos concitoyens se posent de nombreuses questions: nos impôts ne vont ils pas augmenter ? Que restera-t-il pour les transports en communs ailleurs qu’à Besançon ? Le chantier ne va-t-il pas tuer le centre ville ?

Le projet ne peut être lancé que s’il est accepté par tous, en toute connaissance de cause.

Il doit être validé par les utilisateurs-contribuables des lors que la CAGB aura chiffré le vrai coût global du chantier, en incluant les 24 millions d’euros supplémentaires portés par la ville de Besançon et non compris dans le budget CAGB.

Il doit être validé par les utilisateurs-contribuables avant que le contrat ne soit signé avec le constructeur sélectionné.

Un référendum doit être organisé : les débats publics qui le précèderont, permettront de répondre à toutes les questions légitimes de la population.

Seul un référendum assurera la totale transparence de ce projet et contrairement au référendum de novembre 2001 sur la gare LGV, l’organisateur du référendum sera aussi le décideur : il devra suivre « la vox populi ».

ml ph